Mbourtv – Politique : Le directeur du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) et responsable politique Apr, Mamadou Dione faisait partie des solides piliers du directoire de campagne du candidat de Bby, Macky Sall, en matière de communication. Mili- tant actif et engagé aux cotés du président de la République, Mamadou Dione avait mis en contribution ses compétences pluridisciplinaires lors de la campagne électorale pour déjouer le piège des « fake news » afin de porter la bonne information et rendre visible le bilan de son candidat au profit des électeurs. D’où réélection de Macky Sall avec un score très honorable dés le premier tour à l’is- sue du scrutin du 24 février dernier. A tra- vers cette interview exclusive, M. Dione refait sa campagne de com et félicite
la dream team gagnante de
« Macky2019 » …
Le Témoin : Vous avez été copté dans l’équipe de communication du candidat Macky 2019 lors de la dernière élection. Un économiste qui se retrouve dans la com, comment pouvez-vous interpréter un tel choix qui parait tout de même bizarre ?
Mamadou Dione : En fait, le chef est son premier communicant en termes de réalisations. C’est lui-même qui a porté cette campagne en termes de communication et dynamisme. Nous n’avons fait que compléter dans un cadre collectif. Nous avons travaillé de manière collégiale au niveau de la communication. C’est ce qui nous a permis de faire éclore pas mal de nouvelles têtes. Le but, le plus important, c’était une communication qui n’était pas la plus compliquée d’autant que pour communiquer, il fallait avoir de la matière. Et la matière n’était autre que l’excellent bilan et la posture du président de la République qui était le candidat de la stabilité. Ce qui a rendu la tâche un peu compliquée, c’est qu’on n’avait en face des acteurs politiques de l’opposition qui étaient un peu versés dans les « fake news » c’est-à-dire la désinformation et à la limite en un moment donné, il fallait faire un travail de désintoxication, tellement certains étaient allés trop loin. Le reste, il fallait contourner avec la communication crypto personnelle axée le plus souvent à partir de « fake news ». Sous ce rapport collective- ment, le pool com a bien travaillé autour d’El Hadji Kassé qui en était le coordonnateur. Nous avons travaillé en toute confiance et le plus important, c’était que le candidat Macky Sall passe et il est passé dés le premier tour avec un score honorable sans appel.
Pensez-vous que la communication a été déterminante dans la victoire de votre candidat Macky 2019 ?
Oui la communication a été déterminante parce que tout simplement, la cible, c’étaient les Sénégalais et les électeurs qui avaient besoin de comprendre certaines choses. Au-delà du bilan, il fallait que les électeurs comprennent la trajectoire parce
que l’action politique a besoin d’un support de com assez important. Mais le président avait privilégié au-delà de la com, un travail de proximité qui était aussi une forme de communication avec des éléments de langage qui permettaient à chaque électeur de trouver son compte en termes de bilan, mais également en termes de perspectives.
Par rapport à la profusion des Fake news dans la campagne et de plus en plus dans le paysage socio-médiatique sénégalais, quels sont les paramètres qu’il est aujourd’hui important de mettre en place pour faire face à un fléau des temps modernes ?
Les « fake news » constituent un défi aux démocraties actuelles. C’est un des principaux défis lancés actuellement aux démocraties surtout celles africaines parce que le « fake news » sur la base de fausses informations d’inspiration peut désaxer les mo- biles du vote et détourner les consciences avec des attaques de bas étages. Ce qui fait qu’aujourd’hui pour ne pas dévoyer le libre choix des électeurs, il faut de la bonne information, un débat programmatique, un débat axé sur les enjeux, sur les orientations du pays. Ceux qui sont adeptes des « fake news », c’est comme qui dirait des gens sur les bases d’un investissement très simple s’insèrent dans le dispositif global de diffusion de l’information qui était l’apanage de la presse. Au-delà des démocraties, les « fake news » sont un défi lancé à la presse parce que le premier concurrent de la presse en termes de diffusion des informations, ce sont ces adeptes de « fake news » qui sur la base d’un investissement très simple achètent leurs téléphones, souscrivent à internet et se mettent à déverser des informations non fondées. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui au Sénégal, nous devons réfléchir sur comment encadrer tout cela sans pour autant verser dans l’atteinte aux liber-
tés d’expression; Il faut se pencher sur ces questions qui attaquent souvent de paisibles citoyens, qui attaquent des acteurs poli- tiques et même des fois qui dressent des communautés contre les autres. Les « fake news » constituent aujourd’hui l’un des plus grands défis de nos démocraties.
D’ailleurs, le président de la République a eu d’ailleurs à dénoncer certains écarts de langage des hommes poli- tiques. D’aucuns pensent au reprofilage de l’homme politique sénégalais. Com- ment appréciez-vous un tel débat ? Au-delà de l’homme politique sénégalais,
c’est une approche qu’il faut avoir par rap- port à l’éducation au sens large. Ce n’est pas un problème générationnel de renouvelle- ment ou de casting des acteurs politiques, c’est un problème sociétal. Aujourd’hui, nous devons renforcer les leviers d’éducation et de formation de nos jeunes, de notre personnel politique et de tout le monde pour au moins que les gens aient le sens de la mesure. On peut défendre ses opinions becs et ongles, tout en restant courtois. Parce que tout simplement, nous sommes dans un pays organisé, nous devons éviter la diffamation, les attaques gratuites contre de paisibles citoyens parce que tout simplement les gens sont dans des postures de conquête de pouvoir. Ce qui fait qu’ils ne mettent pas trop de gants là-dessus. C’est une situation déplorable. L’arrogance ne paie pas. Il y a tou- jours un retour de flammes vis-à-vis des arrogants. Ce n’est pas bon.
Et encore que les politiques sont pointés du doigt dans le fameux débat sur un troisième mandat du chef, sur le cou- plage des élections alors que le chef d’Etat réélu n’a même pas encore prêté serment. Les Sénégalais se demandent aujourd’hui quels types d’hommes poli- tiques ils ont ?
Aujourd’hui le président de la République a mis en place un programme dénommé Li- gueyeul Euleuk dans lequel les priorités sont bien définies. Le débat sur ces questions, troisième mandat et autres est introduit souvent par l’opposition pour divertir plus ou moins. C’est d’ailleurs la raison pour la- quelle, il était important que le président précise cela comme il a eu à le faire à travers le porte-parole du gouvernement. L’article 27 de la Constitution est très clair. Nul ne peut exercer deux mandats consécutifs. C’est un faux débat qui essaie de désorienter le débat vrai et essentiel qui doit être axé sur les enjeux de développement de notre pays. Maintenant, il va sans dire qu’on est en démocratie, chacun peut agiter le débat qu’il veut, mais ce n’est pas un débat opportun pour nous autres qui sommes au pouvoir parce que nous devons rester focus sur la question primordiale. En outre je trouve aussi le débat sur la dissolution de l’Assemblée nationale et le couplage des élections inopportun. A l’Assemblée nationale, Benno contrôle les 125 députés sur les 165 de l’Hémicycle, donc le débat sur le couplage des élections ne me paraît pas opportun, c’est mon avis. La question majeure de la rationalisation des élections est une question essentielle qui interpelle toute démocratie. Mais il faut réfléchir sur des formules qui ne remettent pas en cause certains acquis notamment par rapport à l’agenda électoral. Mais ce dont je suis sûr, c’est que ce genre de débats ne doit pas polluer le quinquennat.
Alors dans le même sillage, le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat est-il opportun ?
Oui, le président de la République est un homme de dialogue. Il l’a montré dans plu- sieurs segments, notamment les dialogues sur l’éducation nationale, sur l’enseigne- ment supérieur avec les concertations dirigées à l’époque par le Pr Souleymane Bachir Diagne, il l’a fait également avec le dialogue sur le foncier, sans compter le dialogue à caractère syndical avec la mise en place du Haut Conseil du dialogue social, sur des questions vitales, le président de la République adopte des postures d’un dialogue qui débouche le plus souvent sur des priori- tés qu’il prend en termes de décrets ou de mise en œuvre. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, il a encore réitéré sa posture d’homme de dialogue qui est une posture transversale. Elle n’est pas liée au fait électoral. Maintenant il va sans dire que les acteurs politiques qui ont des préoccupations liées au processus électoral, le parrainage, peuvent mettre toujours en avant ces préoccupations. Mais encore une fois, le dialogue prôné par le chef de l’Etat n’est pas stricte- ment politique, c’est un dialogue global sur tous les sujets parce que c’est lui est l’élu, c’est lui qui va mettre en place le pro- gramme Ligéyeul Euleuk. Il a besoin de le mettre en place dans un cadre global très se- rein parce qu’il n’y a plus d’électeurs, mais des Sénégalais qui doivent rester focus au- tour de la réalisation des objectifs du chef de l’Etat.
DG, 41,73 des Sénégalais n’ont pas accordé leurs suffrages au président réélu et surtout des Sénégalais qui vivent dans de grands centres urbains (Dakar, Thiès, Mbacké, Touba, Ziguinchor, Bignona…). Quelles lectures faites-vous de ces votes sanctions ?
Le président Macky Sall est le président sortant le mieux élu de ces 20 dernières années. Souvenez-vous en 2000, le président sortant Abdou Diouf avait eu 42%, en 2007 le président Wade malgré qu’il eut gagné ces
élections avait eu 55, 90%, en 2012 le président Wade avait eu 34% comme président sortant au 1er tour. Aujourd’hui que le président Macky Sall a eu 58,27%, nous pouvons dire que sur ces 20 dernières années, le président Macky Sall est l’homme d’Etat le mieux élu au 1er tour avec un tel score. Il suffit de comparer ce score avec celui de son suivant qui a eu 898.674 voix alors que le président se situe 2. 554.605 voix, c’est un écart d’un million 600.000 voix. Tous les autres candidats réunis, le président les devance de 725.000 voix alors que même le candidat arrivé en troisième position n’a eu que 687.065 voix moins de 700.000 voix. Globalement, c’est un président bien élu. Et même dans le cadre géographique global, c’est un candidat extrêmement bien élu. Si je prends le pôle Casamance qui regroupe les régions Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, si on totalise les voix dans ces 3 régions, le président dépasse les 53%, si on prend le pôle Sénégal Oriental avec les régions Tamba, Kédougou et Bakel, on est très largement devant avec 70%, au Nord avec St-Louis, Matam, on est très largement devant, au centre du pays avec Kaolack, Diourbel, Kaffrine réunies, on est largement devant sans compter avec les régions à façade maritime avec Fatick, Dakar et Thiès. Pour dire simplement que le président Macky Sall a été très largement élu. Il est passé devant 12 des 14 régions, dans 40 des 45 départements. Et parmi ces 14 régions, il y a que 4 où on n’a pas eu plus de 50% et le gap qu’il y’avait au niveau de ces 4 régions, C’est 70.000 voix cumulées. Ce gap j’ai eu à le calculer, il est facilement comblé par les réserves de voix qu’on a obtenues entre Kaffrine et Kaolack qui sont de 93.000 voix. Cela veut dire qu’aujourd’hui si on prenait les 4 régions où on n’a pas eu 50%, il suffit d’ajouter les réserves de Kaffrine et de Kaolack pour que le président rafle tout. Mathématiquement, c’est un président qui est très bien élu. Maintenant les 42,74% de Sénégalais qui n’ont pas voté pour le candidat Macky Sall, ils ont lancé un signal. Ils ne sont pas en rupture de ban vis-à-vis du président de la République, ils ont fait des adhésions à des candidats. Adhérer à un candidat ne signifie pas coûte que coûte exclure le président Macky Sall. Maintenant, il faut faire une lecture très fine de cela. Lecture qui est en cours pour comprendre les mobiles de ce choix d’un autre, choix qui n’est pas exclusion vis-à-vis du président Macky Sall pour en avoir une explication concrète en termes de réponses à leurs préoccupations à caractère social, économique, de vision ou bien s’il s’agit de déficit de communication qu’il y a eu à l’endroit de ces segments de la population, il va falloir faire le travail de communication qu’il faut.
Sans avancer dans une sorte de prémonition, quel type de gouvernement attendu par rapport aux enjeux de développement. Est-ce un gouvernement politique ou technocratique ?
Ce gouvernement que nous attendons, doit refléter l’image et l’action du président de la République qui est à la fois un brillant acteur politique et un fin technocrate. Le président de la République a les coudées franches et nous savons qu’il va faire les choix qui lui permettront d’accélérer davantage ce qu’il a mis en place depuis sept (07) ans. C’est une continuité en mode faste track parce que tout simple- ment, il y a un bilan, il y a une perspective, il y a le finance- ment en ressources internes et externes, et il y a également la vision. Le reste, c’est un casting qu’il va faire. Et nous autres acteurs, nous devons le laisser faire ces choix en toute lucidité. Nous devons adhérer totalement aux choix du président de la République et chacun en fonction de sa station doit l’accompagner parce que j’estime qu’aujourd’hui, c’est une chance d’avoir un président comme Macky Sall qui maîtrise les dossiers. Un chef d’Etat qui est au front et qui com-
prend les enjeux du monde et du pays. C’est d’ailleurs la rai- son pour laquelle, nous de la majorité, nous devons éviter de verser dans des débats crypto personnels et rester focus sur le PSE et le développement du pays.
On vous prête l’intention de briguer la municipalité de Diass lors des locales prévues en décembre. Etes-vous candidat pour la mairie de Diass et quel est votre projet pour Diass ?
Mon projet pour Diass est collectif parce que tout simple- ment quand on parle d’élections locales, ce sont des listes, des équipes. A Diass dans le passé, nous avions à faire un livre consacré au développement de cette localité. L’enjeu à Diass, aujourd’hui c’est de fédérer les forces vives de la localité. Les fédérer dans une optique de développement local qu’il faut ancrer au PSE, à la vision globale liée aux politiques économiques en vigueur. Une équipe locale doit être d’abord une force de proposition programmatique. Quelle est la vision locale ? Quels sont les enjeux du monde ? Com- ment faire en sorte que le plan local de développement soit assez inclusif ? Et qu’il y ait une vision à court et moyen termes, mais également il faut beaucoup de compétences, les nouvelles sources de financement innovantes soient utilisées au maximum. Le faire en rapport avec les politiques publiques, mais également en rapport avec les aspirations des populations
Vous n’avez pas toujours répondu à ma question.
Vous serez candidat pour la mairie de Diass ?
Bon, disons que j’ai une vision pour Diass. J’ai une ambition pour cette localité. C’est un secret de polichinelle de dire que j’ai ambition pour la localité et je l’ai dit tout à l’heure, j’ai même fait un ouvrage consacré exclusivement pour cette localité. Mais cette ambition, elle est collective parce qu’elle va au-delà des chapelles politiques parce qu’il y a des cadres très bien formés dans la localité, mais toujours est-il que nous avons Diass à cœur et nous comptons travailler avec tous les acteurs pour relever le défi, mais également pour aider davantage les populations à bénéficier des poli- tiques publiques, mais en ayant aussi une force de propositions programmatiques. Un cadre politique local doit toujours se dire qu’il a une mission que je peux même qualifier de civique qui consiste à créer un lien entre ce qui se fait au niveau central et ce qui se fait au niveau local. Diass à un potentiel, si on travaille bien les 10 voire 15 prochaines années, Diass doit être cité par les 5 communes les plus dynamiques du Sénégal, mais tout est question de vision, de compétence, mais également de travail d’équipe en synergie. Parce qu’il n’y a pas de messie, ou de réflexion ex nihilo en dehors d’un cadre collectif et nous sommes focus sur cela. Nous n’hésiterons pas à travailler avec tous les acteurs
Vous avez été nommé en octobre 2017 à la tête du Cosec. Quels sont les challenges relevés et les défis qui restent pour le soutien à l’économie nationale et sur- tout pour les chargeurs ?
Le Cosec a surtout renforcé son cœur d’activités qui est l’assistance aux chargeurs. Le chargeur, c’est l’importateur et l’exportateur. Assis- ter le chargeur, c’est aller comprendre ses enjeux et ses priorités. C’est la raison pour laquelle, nous avons eu à faire une tournée au ni- veau national pour mieux nous enquérir des préoccupations des chargeurs. D’ail- leurs, nous allons organiser une rencontre nationale de restitution de tout cela pour pouvoir mieux peaufiner les stratégies du futur. Assister le chargeur, c’est intervenir sur la chaîne logistique globale du maritime avec ce qu’on a fait à Kaolack récemment avec l’entrepôt sous douane de 1000 m2 en construction qui doit per- mettre de rendre plus opérationnel le port de Kaolack. Assister le chargeur, c’est ce qu’on a fait à Ziguinchor en 2018, un accompagnement qui a permis de faire sortir du port de Ziguinchor
32.000 tonnes de noix d’anacarde contre 56 tonnes, je dis bien 56 tonnes en 2017. Aider le chargeur, c’est surtout l’aider en termes de formation comme ce que nous faisons au centre Trainmar. Aider le chargeur, c’est ce que nous avons eu à faire dans le cadre des interventions pour les Chambres de commerce pour le renforcement des capacités, sans compter que le Cosec a servi et continue à servir pour l’Etat de bras logistique pour régler beaucoup de problèmes au ni- veau des corridors et également au niveau des ports secondaires. L’enjeu du Cosec pour les prochaines années, c’est de continuer à renforcer ce dispositif, mais également de développer d’autres activités qui lui permettent en rapport avec l’Etat d’avoir un peu plus de moyens et de capacités d’intervention parce que la bataille du maritime se gagne à terre. La bataille du maritime, ce sont les interventions sur la chaîne logistique qui permettent demain en termes d’efficience de réduire les coûts du transport. C’est la raison pour laquelle, le Cosec va lancer bientôt le projet de bourse de fret qui va permettre aux transporteurs de pouvoir rationaliser les rotations. Un transporteur qui va à Ziguinchor doit pouvoir balancer l’information, j’ai chargé des marchandises pour Ziguinchor. A partir de Ziguinchor qui peut prendre ce moyen de transport sur Dakar. A partir de cette bourse de fret qu’on va lancer bientôt, nous pourrons rationaliser beaucoup de choses. Sans compter ce qui sera fait avec les ports secs qui seront accolés à la connexion rails. Tout cela, ce sont des projets sur lesquels nous allons travailler en rapport avec les structures parce que notre mission au niveau du Cosec, c’est l’assistance aux chargeurs, accompagner les propriétaires des marchandises pour leur permettre la réduction des coûts dans une optique d’exportation dans les pays de la sous-région avec les 300 millions de consommateurs de la Cedeao, du continent avec la Zone de libre-échange continental et du monde entier. Aujourd’hui je donne un exemple très simple, le chef de l’Etat a pu obtenir de la Chine que 8000 produits sénégalais entrent en Chine en free taxes, imaginez que ces informations doivent être traitées avec nos acteurs pour maintenant en fonction des exigences d’entrer en Chine aller vers ce marché d’un milliard 300 millions de consommateurs. C’est tout un travail en amont qui doit être fait. Sous ce rapport, le Cosec doit beaucoup agir avec les acteurs parce que l’enjeu, c’est le développement du pays. C’est tout heureux que nous constatons nous-mêmes que par rapport aux initiatives mises en place par le chef de l’Etat, il y a ce qu’il appelle l’économie sociale et solidaire qui recoupe un peu ce que le Cosec fait avec les acteurs à la base pour accompagner davantage les femmes, les groupements au niveau de trois choses au moins. La formation des acteurs, la formalisation de leurs structures et leurs financements. Ce que j’appelle les 3F, et c’est cela l’enjeu du développement. Faire de sorte que les secteurs informels puissent se hisser vers les PME, la formalisation de ces dernières, mais également l’accompagnement de ce que j’appelle souvent l’équipe nationale économique.
Par Abdou Karim DIARRA source Journal Témoin
Mardi 26 Mars 2019