Collectif des victimes de Saliou Samb : Pourquoi l’international sénégalais, Ferdinand Coly renonce à sa nationalité sénégalaise ?
Le vrai visage de Saliou Samb, Président du Stade de Mbour
Si aujourd’hui, l’international sénégalais, Ferdinand Coly renonce à sa nationalité sénégalaise, ce n’est aucunement à cause de son différend avec le Président du stade de Mbour, Saliou Samb. Mais, tout simplement à cause de la lenteur et le blocage des plaintes au niveau de la justice sénégalaise dans le traitement du dossier. En effet, depuis plusieurs années (depuis 2012), l’international, Ferdinand Coly a été victime d’une vaste escroquerie conduite par le Président du Stade de Mbour, Saliou Samb. Après avoir découvert la supercherie, le joueur de l’équipe national a choisi dans un premier temps, une solution à l’amiable qui n’est pas un signe de faiblesse. Mais, il a voulu faire les choses à la sénégalaise, négocié pour garder de bonnes relations avec son bourreau et protéger l’image de M. Samb. Seulement, malgré les négociations, Saliou Samb s’est montré indifférent de la gravité de son acte qui déshonore tout Chef de famille dans le Sénégal d’aujourd’hui. Ainsi, il est bien de préciser que Ferdinand ne renonce pas à sa nationalité à cause de l’acte indigne et ignoble du président du Stade de Mbour, Saliou Samb. Mais, parce que la justice sénégalaise est celle à deux vitesses. Car, malgré toutes les preuves existantes qui ont été versées dans le dossier de la saisine de la justice sénégalaise, les juges peinent à trancher dans cette affaire gravissime. Selon les preuves, il y a des mains qui bloquent ce dossier qui est en train de souffrir dans les tiroirs des juges. Cette affaire date de 2012. Il faut préciser que Ferdinand Coly ne demande aucune faveur dans le traitement de ce dossier au niveau de la justice mais, il veut que la vérité soit dite dans cette affaire d’escroquerie sur un citoyen honnête et digne du pays. La justice doit trancher le différend qu’il y a entre lui et Saliou Samb sur la base des preuves. Par ailleurs, Saliou Samb fait désormais partie des conseillers à la Présidence de la République alors que le Chef de l’Etat, Macky Sall en personne a soutenu qu’il ne protégera personne dans ce pays contre la justice. Le Président de la République a toujours plaidé pour une justice équitable. Ce privilège ne doit pas faire oublier à la justice sénégalaise que Ferdinand Coly a mouillé le maillot de son pays pour se hisser au sommet de la gloire. Mais aussi, au sommet des personnalités de son pays les plus influentes. Il n’a jamais fait l’objet de poursuite judiciaire. Il a toujours gagné sa vie à la sueur de son front. Il l’a dit et répété à plusieurs reprises qu’il a entrepris cette démarche de renoncer à sa nationalité sénégalaise en rendant son passeport et tous les documents nécessaires à cause d’une justice de deux poids et de deux mesures. En réalité, Ferdinand Coly est dépité par le différend qui l’oppose au président du Stade de Mbour, Saliou Samb, à propos d’un business d’usine de produits halieutiques, sur la Petite Côte, qui a fait faillite. Il accuse Samb de l’avoir plumé de plusieurs milliards de francs Cfa dans cette affaire. Ce dernier réfute les accusations en se refusant derrière son statut de politiciens. Alors que Ferdinand n’est pas un homme obnubilé par la politique ou un poste Politique. Seulement, il dénonce la procédure judiciaire qui est longue alors que l’enquête est terminée. Les sénégalais doivent savoir que Saliou Samb est sous contrôle judiciaire depuis l’éclatement de l’affaire. Malgré tout, Ferdinand Coly est un citoyen qui crois en la justice de ce pays et espère que le Président de la République, Macky Sall fera quelque chose pour l’indépendance de la justice. Car, l’émergence ne se fera pas tant qu’on ne bannira ce genre de comportement dans notre société qui mérite des hommes et des femmes honnêtes. Il est inadmissible que certains soient des intouchables et bousillent volontairement l’emploi des jeunes et leur carrière
Ferdinand Coly poursuivra sa tournée de sensibilisation auprès des jeunes joueurs qui souhaitent investir au Sénégal dans l’optique de les prévenir des prédateurs financiers tapis dans l’ombre à l’image de Saliou Samb. Parce que, Saliou Sans n’est pas à son premier coup d’essai. C’est un habitué des faits. Pour éclairer la lanterne des sénégalais sur la véritable nature de Saliou Samb qui veut se faire passer pour un saint et un créateur d’emplois, il suffit de savoir qu’il a escroqué des italiens, suédois et de nombreux sénégalais. Concernant les italiens et les suédois, ces derniers lui ont envoyé de l’argent pour l’achat d’une importante quantité de poissons qu’ils n’ont jamais reçu (voir les échanges de mails en PJ). En plus de cette affaire saugrenue, il a vendu un joueur de Stade de Mbour sans jamais reverser l’argent à qui de droit (Voir PJ). Il a bradé des hectares de terre à Auchan en disant qu’il a vendu un titre foncier à l’Etat. Dans les jours à venir, nous allons remettre tous ses dossiers à la disposition de la presse nationale et internationale. « La vérité finira toujours par rattraper le mensonge ».
Saliou Samb, Président du Stade de Mbour n’est pas à son premier coup d’essai
Dans cette affaire, il n’y a pas que Ferdinand Coly qui a été escroqué. Saliou Samb a fait plusieurs victimes à commencer par le père adoptif de l’international sénégalais. Ce dernier qui a élevé Ferdinand Coly en France à l’âge est la première victime de Saliou Samb. Il a voulu soutenir Saliou Samb pour ses deux usines qui étaient en faillite. Ainsi, il a prêté 20 millions à Saliou Samb sur la base d’un remboursement intégral. Seulement, après être sortie du gouffre, en lieu et place de rembourser son bienfaiteur, Saliou Samb a pris la décision de ne pas rembourser l’argent prêté. Pendant plusieurs années, le père adoptif de Ferdinand Coly cours derrière le Président du Stade de Mbour en vain. Finalement, Saliou Samb n’a remboursé que 2 millions francs Cfa sur les 20 millions de francs Cfa. Jusqu’à une semaine de sa disparition, le défunt réclamait haut et fort son argent à Saliou Samb qui n’a pas été sensible. Jusqu’à présent, il a une dette de 18 millions de francs Cfa au vieux qui est décédé sans pouvoir se faire rembourser son argent. Les 18 millions sont toujours avec Saliou Samb.
Il y a aussi le cas des italiens et des suédois qui se sont fait escroqué sur du poisson par Saliou Samb. Il s’agit de David Sechy, Emilio et Yurgun. Ces derniers ont préfinancé à hauteur de 200 millions de francs Cfa cash pour faire une commande de poissons. Et, cela fait cinq ans qu’ils n’ont pas non seulement leur argent mais aussi le poisson commandé auprès de Saliou Samb. Pour se tirer d’affaires, il a menti aux italiens et suédois. Ce, en disant qu’il a envoyé un de ses directeurs commerciaux en Mauritanie avec l’argent et que ce dernier s’est enfui avec l’intégralité de la somme. Seulement, les victimes ne l’ont pas cru du tout. Ils ont découvert le pot au rose de Saliou Samb. Pour eux, cet argument est trop facile pour justifier une escroquerie.
Avant Ferdinand Coly, son père adoptif, Bernard Poncet avait déposé une plainte contre Saliou Samb auprès de la justice. Cependant, la plainte de Ferdinand et celui de son Papa adoptif ont été bloqué au niveau du tribunal de Mbour pendant sept mois avant de transférer celle de Ferdinand au tribunal de Thiès. Et, il n’y avait que la plainte de Ferdinand. Celle du père adoptif n’a jamais été transmise à la justice jusqu’à présent. Selon les informations, la plainte de Bernard Poncer est toujours bloquée au niveau du tribunal de Mbour. Pis, Bernard de son vivant n’a jamais été convoqué sur le dossier au niveau tribunal. Ce qui prouve qu’il y a anguille sous roche dans le traitement des dossiers au niveau de la justice sénégalaise. C’est l’autorité judiciaire chargé du dossier au tribunal grande instance de Thiès, qui a révélé qu’ils n’ont jamais enregistré une plainte déposée par Bernard. Ce qui constitue une injustice totale. Car, les deux plaintes devraient être transmises automatiquement au tribunal de Thiès pour trancher. La justice doit être là pour tous les citoyens.
Léral