Mbourtv – Video – Société : Le président de l’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs de la pêche artisanale maritimes (APRAPAM), Gaoussou Guèye, a invité les pouvoirs publics à acheter les produits transformés des femmes transformatrices pour les mettre à la disposition des ménages les plus vulnérables, comme c’est le cas pour le riz, le sucre, l’huile et autres denrées alimentaires.
M. Guèye a remercié et félicité le Chef de l’Etat, le président Macky Sall, dans son initiative d’appuyer les ménages sénégalais, notamment les plus vulnérables, en produits alimentaires, en cette période de crise sanitaire mondiale causée par la pandémie au COVID-19 qui sévit également au Sénégal.
‘’Nous estimons qu’il est bien d’offrir du riz, du sucre, de l’huile, entre autres denrées de première nécessité, mais ce n’est pas suffisant pour aider les ménages les plus démunis qui ont également besoin d’autres produits alimentaires comme ceux issus de la mer’’, a affirmé Gaoussou Guèye, qui soutient qu’une discussion avec les autorités du ministère des Pêches et de l’Economie maritime permettrait de trouver d’autres stratégies permettant de ‘’mieux aider’’ les démunis.
Selon Gaoussou Guèye, il suffisait tout simplement de se concerter avec les acteurs de la pêche, à travers leurs organisations professionnelles, notamment les femmes transformatrices, pour que les stocks importants de poisson fumé ou séché puissent être acheté et mis à la disposition des ménages, au même titre que le riz, l’huile, etc…
‘’Si vous donnez du riz et de l’huile à une personne, parce qu’elle est démunie ou vulnérable, sans les autres produits qui peuvent aller avec, vous lui créer d’autres problèmes, d’autant plus que dans cette aide, il n’est pas prévu de donner de l’argent aux ménages. Surtout qu’il dans ce pays des ménages, dans certaines zones, préfèrent mille fois plus le poisson fumé ou séché que du riz ou de l’huile, parce que pouvant faire partie de leurs modes alimentaires’’, a souligné Gaoussou Guèye, également président de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA).
Pour Gaoussou Guèye, une concertation avec les acteurs permettrait aux autorités en charge de cette aide alimentaire de trouver les meilleurs moyens d’accompagner les ménages, même s’il reconnait que l’Etat a pris une bonne initiative en décidant d’appuyer les ménages.
‘’Acheter les nombreux stocks de poisson transformé aiderait nos braves femmes transformatrices à écouler leurs produits, surtout le COVID-19 les a empêchées de les vendre, parce qu’avec l’état-d’urgence, la fermeture des frontières et l’interdiction de transport interrégional, elles ont du mal à trouver un client.