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Stop COVID-19: Le maire de Joal-Fadiouth, Boucar Diouf, pour la suspension du paiement de la TVA

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Mbourtv – Video – Société : Le maire de Joal-Fadiouth, Boucar Diouf, a plaidé jeudi, la suspension du paiement de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour alléger les procédures de décaissement des fonds des Collectivités territoriales, notamment en cette période de crise sanitaire mondiale avec la pandémie du Coronavirus communément appelé COVID-19.

« Nous avons estimé qu’en cette période de crise sanitaire mondiale, au-delà de l’allègement de certaines procédures, qui est réel et que je salue, ainsi que l’allègement des procédures pour les engagements des Collectivités territoriales, la suspension du paiement de la TVA, permettrait aux communes de disposer de l’intégralité de ce qu’elles auraient déboursé de leur budget », a indiqué M. Diouf.

Reconnaissant que le paiement de la TVA est une règle normale dans un État de droit, Boucar Diouf pense que dans ce contexte de coronavirus, qui est une situation particulière, des mesures particulières s’imposent, parmi lesquelles la suspension du paiement de la TVA.

Il fait cette déclaration lors de la remise de l’appui de sa municipalité aux structures de santé et aux écoles coraniques de la commune de Joal-Fadiouth.

Ainsi, la somme de 5,3 millions de francs CFA a été distribuée au centre de santé et aux différents postes de santé de cette Collective territoriale du département de Mbour.

Estimant que les daara (écoles coraniques) ne vivent que de l’aumône, il était difficile de demander aux maîtres coraniques de retenir les talibés (élèves coraniques) dans leurs daara.

 »Du coup, ces apprenants étaient prioritaires dans ce que la mairie a mis disposition en termes de denrées alimentaires. C’est pourquoi, nous avons appuyé 40 daara qui sont sous le régime de l’internat, selon les effectifs qui vont de 10 à 98 apprenants », a expliqué l’édile de la ville aux coquillages.

C’est ainsi que la première et la deuxième catégorie bénéficie d’un sac de riz, de 10 litres d’huile et d’une somme de 15 000 francs CFA, la troisième catégorie, trois sacs de riz, 20 litres d’huile et la somme de 20 000 francs CFA, la quatrième catégorie, quatre sacs de riz, 20 litres d’huile et 20 000 francs CFA, alors que le daara qui a le plus gros effectif dispose de cinq sacs de riz, de 20 litres et d’une somme de 30 000 francs CFA.

 »Nous avons également estimé qu’il a des maîtres coraniques qui vivaient de ce que les parents leur payaient pour l’éducation de leurs enfants. Ces daara dont les apprenants sont retournés dans leurs familles sont aujourd’hui sans aucune autre source de revenu. Nous en avons appuyé une vingtaine à raison de 25 000 francs CFA par maîtres coraniques », a fait savoir Boucar Diouf.

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